07 octobre 2007

...allez, un p'tit calva et on y va!

Mais oui, c'était effectivement trop bath, Choubidouba! 76 %! Un plébiscite, nom d'un chien. Normal, il y avait de la vie là-dedans!
Rien de consensuel, pas de ronron, que de la passion, de la mauvaise foi et des vannes. Superbe! Avec un peu d'imagination, on se serait cru dans un certain village gaulois. Des baffes et des sangliers, en somme. L'aventure collective, voilà quelle fut la motivation. Chacun pouvait dire et faire ce que bon lui semblait, le tout, c'était de coller à l'esprit de la Revue Tranquille. Soit des chroniques, des rubriques, des coups de gueules, de l'eclectisme et du partage. Simple, quoi. Après à chacun de trouver sa place. A part une exception, ce fut parfait.
L'expérience commença doucement, avec une première chronique, timide, sur Elbicho, puis une deuxième sur Zappa, déja plus affirmée. Et puis tout s'enchaina rapidement, naturellement.

Ainsi, on eu droit, spontanément, comme une évidence, aux fameuses chroniques cinéma de Mr "Laurent Weil, y pue du slob" Kali, inventives (les comparaisons, quelle idée!) et passionnantes, qui devrait lui permettre dans un futur proche de se taper au moins Daphnée Rouiller. A chaque post, on se serait cru au summum de l'innovation culturelle, fiers de lire, de découvrir et d'apprendre, attentifs aux écrits de notre Mr Cinéma, tel un Jean-Pierre Dionnet choubidoubien. Le tout ponctué de quelques "Récits", comme des fulgurances, naives, qui apportèrent la touche de fiction nécessaire à la Revue, comme un roman-photo en fin de magazine. Merci beaucoup, Mr Kali.

On eu droit également aux interventions ô combien pertinentes de Mr "j'comprends rien à c'que j'écris, mais j'm'en fous" Cool, toujours à la recherches d'innovations intellectuelles (le "Dico", la "Poésie") et de réactions de la part de ses collègues, évitant ainsi systématiquement à la Revue de sombrer dans un consensus mou. Il la poussa dans ces retranchements et procura les plus fameuses joutes, prises de becs et autres empoignades de l'espace choubidoubien. Les moyens purent paraitre douteux (esprit de contradiction à la Sinatra, pantalons oranges, j'en passe et des meilleurs...) mais le résultat fut brillant, notamment durant la Campagne printanière. Ce fut notre trublion, vital et provocateur. Merci beaucoup, Mr Cool.

Mr "le Glam, c'est au programme de 5ème, non?" Manu, lui, quitta vite ses santiagos (une chronique sur Kiss, tout de même) pour endosser trop rarement le costard du spécialiste musicale (la belle chronique sur les rhapsodies), qui lui va plutôt bien, ce qui ne l'empêcha pas de tirer deux, trois coups de gueules (le gros Cauet et les Muppets).
Mais là ou il était le plus à son aise finalement, l'espace dans lequel il pouvait faire parler sa verve bourguignonne, son analyse à la Philippe Vandel, mais aussi sa provocation toute fonziesque furent les commentaires, qui apportèrent une deuxième vie, parrallèle, à la Revue. Merci beaucoup, Mr Manu.

Mais le taulier des commentaires, qui devinrent rapidement son principale (unique?) mode d'expression, fut rapidement Mr "J'ai le temps de rien, sauf si t'as des nichons" Kaplan. Fainéant (un malheureux post), informatiquement nul ("signé : Mr Kaplan", j'te jure), mais qui signa parmi les plus fameux commentaires de l'histoire de la Revue, tel le mythique: "J'etais aboulique, j'avais la langue saburale comme une wassingue sale et le front haliteux. J'étais labile. Mes perceptions étaient laciniées et je titubais comme une ophyte...", qui faisait suite à un texte des plus opaques de Mr Cool ("Critique et Contradiction" du 09/02/07). "J'étais labile", fantastique! Avec son accolyte Mr Manu, ils devinrent comme les deux vieux du Muppets, indispensable! Merci beaucoup, Mr Kaplan.

Mlle "Virginie Despentes, elle a trop la classe" Caleuleu, quand à elle, fut la touche féminine choubidoubienne, notre Falbala, notre Cinnamon Carter, qui de coups de gueules en coups de coeur (le post annonciatique sur Adrienne Pauly), agrémentés de quelques dessins, devint elle aussi une actrice indispensable du baromètre qu'étaient devenus les commentaires. Elle encouragea, félicita, chambra, se bidonna à chaques interventions de ses collègues. Bref l'esprit de camaraderie cher à l'univers choubidoubien. Et ce maillot peint, ..... Merci beaucoup, Mlle Caleuleu.

Puis vint Mr Tieum, arrivé sur le tard, qui tel un croisement entre Antoine et Pierre Sled, livra des chroniques à la fois sportives et exotiques (le célèbre tepak sakraw). Il fut également un cointrepoid de choix à la mignonne propagande de Mr Cool, durant la période alainmadeliniste de ce dernier. Là encore, superbe. Merci beaucoup, Mr Tieum.

Et votre serviteur, Mr "Ca manque quand-même de hip-hop, ici" Choubi, qui en plus d'organiser tout ce bazar, s'échina à maintenir le cap, garant de l'esprit choubidoubien, mais aussi à faire partager son gôut immoderé pour la musique noire (le post sur MF Doom). D'ailleurs, pas sur que cela soit bien passé. Le tout agrementé des Clips de la Semaine et de quelques crobars, témoins de la vie active de la Revue.
Et ceci avec un grand souci d'impartialité, evidemment.

Et enfin Dub de Montceau, acteur principal de la désormais célèbre "Affaire" du même nom. Seul épisode finalement négatif de l'histoire choubidoubienne contemporaine, mais au demeurant assez drôle.
Chroniqueur sympathique mais qui su très rarement se fondre dans le collectif choubidoubesque. D'ou remontrance, mise à pied et démission. Il parti fonder dans la foulée un ersatz de Choubidouba, "Zonnart", qui en mode comparatif est très rigolo à observer.
Sans oublier Greg, Brouno, Trachos et David, collaborateurs fantômes, errant dans le château choubidoubien, à la présence énigmatique et amicales.
Une pensée également à tous les anonymes (Hutchinson et El Parasito en tête) qui eux aussi, ont largement contribué à la vitalité de la Revue Tranquille

Voilà. Un an d'épopée choubidoubienne. 245 posts. Juste ce qu'il fallait. Encore une fois merci à vous, Choubidoubiens, pour avoir fait exister ce monde fictif mais tellement réel, cette Revue Culturelle Tranquille, qui ma foi, je pense, nous laissera d'excellents souvenirs.

Madame, Messieurs, bien cordialement.
Forza Italia!

FIN
"J'y comprend rien Mr cool, j'ai beau faire un effort, plus ca va moins je vous comprend. Poutant j'avais eu 12 en français au bac...." (Mr Kali)

29 septembre 2007

Scène Punk Berlinoise

18 septembre 2007

de l'art et du cochon

L’heure cognait dans la région des tempes, (un rythme sournois impressionnait mon engagement), et je fus à ce point obligé de me lever et de m’éveiller complètement que c’était la seule action qui me laisserait suffisamment de temps pour la légitimer. Ça faisait déjà trois nuits en moins d’une semaine que le contrôle de mon sommeil échappât à tout pouvoir. Je ne dormais donc plus et l’attention que je portai à l’instant sur ce fait, prouve de lui-même et à sa juste manière que je ne vous mens point…


A huit heures moins le quart je m’installai à la table de la cuisine. J’avais dans l’idée de déjeuner américain où je ne sais quoi, un petit déjeuner frugal et viandard, je vous explique ce que je fais : je me lève d’abord de la chaise, je saisis une poêle pas très nette que je passe sous l’eau rapidement et dont je frotte le fond avec une éponge en lambeaux, bref bref, je fais fondre une once de beurre dans cette poêle puis j’y dépose le lard. J’attends deux minutes. Dehors on avait élevé une grue vraiment haute. Je ne sais pas bien ce qu’on s’apprêtait à bâtir, peut-être une énième résidence pour les étudiants de première année, fraîchement arrivés de leur campagne et que la ville dégrossirait en un rien de temps, c’était d’ailleurs son rôle à cette pute : dévergonder les paysans.

Le lard était parfaitement cuit ; alors je versai dans ma poêle trois oeufs jaune et blanc ; le tout s’appellerait : trois oeufs au plat lardés...
Pendant la cuisson de ma cuisine, j’épluchai une banane encore verte et la dévorai en vingt secondes, si vingt secondes n’est pas trop long quand on s’efforce de dévorer quoi, et puis j’attaquai la poêle…

Un matin ordinaire ouvrait ses cuisses grasses devant les yeux mi-clos. Ce que je ne pouvais pas me reprocher aujourd’hui comme hier, je le reporterais tôt ou tard à la face de cet ordinaire sordide et glauque des écrivains américains, et je mâchai le dernier bout de fromage qui moisissait dans le réfrigérateur. Du camembert. C’est à cet instant que je conçus la continuation inéluctable du temps : j’observai qu’on avait changé de mois en visant la date limite de conservation de mon fromage. Je dois vous dire que je ne possède ni montre ni réveil ni aucun engin de construction chronologique. Je n’achète plus les journaux et ne suis abonné à rien. Pas de télévision... pas de radio… Alors que me reste-t-il de mesure du temps ? je vous le donne en mille : les dates-limite de conservation alimentaire...

Vous y croyez vraiment ? Je pose la question en finissant un reste de lard grillé, vous y croyez vraiment ?

Quelle connerie ! eh non, je ne suis comme ça, j’ai bien un réveil et une télé, putain de merde, je possède aussi un téléphone portable et j’achète régulièrement Libération ou Témoignage Chrétien, alors quoi ? que se passe-t-il ? Suis en train de produire devant vous pour vous un numéro d’illusionniste ? Pfou... gros soupirs ! des pfous... en veux-tu en voilà ! des putains de pfous... à plus savoir qu’en pfoutre ! je suis un menteur et toute ma vie est un mensonge, pas douloureux, juste un énorme mensonge… et dans quel but ? celui de susciter quelque émotion littéraire ? non, ne soyez pas ridicule ! l’émotion… QUELLE BLAGUE!!

11 septembre 2007

Crise de la quarantaine

Karin Schubert, voilà un nom dejà vu, ou dejà lu, ou dejà entendu. Karin Shubert, c'est surtout l'actrice allemande qui interprêta la reine, rendant fou d'amour Blaze, soit Yves Montand, dans la Folie des Grandeur. Née en 1944, sa carrière débuta en 1967 dans les westerns italiens de Sergio Corbucci, dans des comedies et thrillers érotiques de seconde zone avant d'etre remarquée par Gerard Oury en 1971 et en 1972 par Yves Boisset ( L'attentat ). La suite est moins glorieuse et sa carriere retombe dans des productions bas de gammes : Black Emmanuelle, Confessions d' Emmanuelle, les 3 mousquetaires de L'Ouest, Panther Squad....


En 1985, à l'âge de 41 ans, la reine décide donner un tournant à sa carrière et se lance dans le porno à des fins financières. Un fils toxycomane serait la raison invoquée à l'époque. Entre 1985 et 1994 , elle joue les roles successifs de "Yvonne Dupont " dans Porn Love, la " Nurse " dans Avventure Erotix di Cappuccetto Rosso, de "Karin" dans Osceno d'Antonio D'Agostino. Ah oui, j'oubliais, Enfoncées à fond en 1994 sera son dernier film . Durant cette période, l'amour secrêt de Blaze aura totalisé près de 25 films pornographiques.

Drôle de destin que celui de cette femme à la stature de reine.

Une histoire belge ...

Dernier post chimérique de Mlle Caleuleu !

Ca y est, c’est la rentrée, donc, je sens monter en moi de nouveaux coups de gueule !!!!!
Ce midi, j’entends une nouvelle dépêche parmi tant d’autres, et là je me dis, le monde est ouf malade !!!!!!!!
Je cite : «La Grande-Bretagne est devenue, mercredi 5 septembre, le premier pays au monde à autoriser officiellement - tout en l'encadrant - la création in vitro d'embryons "chimères" constitués d'un patrimoine génétique humain intégré dans une enveloppe et une machinerie cellulaires d'origine animale. »
Et là je me dis ouaaaawwwwww!!!!! Ca y est, on est en plein roman d’anticipation à la Philip K. Dick!!!!
Et le pire, c’est que j’ai l’impression que personne relève, le genre d’accords signés en août pendant que tout le monde a le cul dans l’eau et la glace italienne à la bouche….
Ainsi, la science va créer des monstres légalement!!! "Tiens, il est bizarre ce mélange entre dindon et femme, je referai plus..."
Alors, les conditions, c’est :
- Qu’ils ne grandissent pas dans le ventre d’une femme humaine (putain, encore heureux, vous imaginez le tirage au sort comme pour les jurés de cour d’assises : "Bon, Mme Puteau, cette année, vous allez héberger un embryon mi vache-mi humain dans votre ventre, six mois de gestation, vous accoucherez en décembre !!" Franchement, Alien, finalement, était assez prémonitoire…..
- Deuxième condition : de les tuer (les embryons ) dés le quatorzième jour. Mais imaginez, les cadres, ça se transgresse toujours, ça n’a jamais protégé de rien…
Imaginez un laborantin qui se prend d’affection pour un embryon mi-souris mi-femme, qu’il ne peut décidément pas le tuer en voyant ses petits yeux poilus en pleine détresse…
Imaginez qu’il le cache chez lui, qu’il l’élève en secret, alors là deux solutions :
Soit il est pervers, et il élève l’embryon pour qu’il lui fasse la vaisselle, la bouffe, le ménage, etc…Et là, un jour, le monstre se rebelle (ben oui, faut pas le prendre pour un con non plus), le bouffe, et s’échappe dans la ville, s’accouple avec deux, trois punks à chien et prolifère, et tout et tout….
Peut être un jour portera t’il un costard cravate et bossera chez Apple, parce qu’il aura su s’intégrer ?!....
Soit le laborantin tombe amoureux de cette chimère, on a vu histoire plus abracadabrante, (genre Palmade – Sanson) et là, même drame, accouplement, bébés, à l’école : surtout cacher leurs queues de souris dans le pantalon, et même suite que l’hypothèse précédente.
Et on sait ce que donne de mauvais mélanges pourtant ( quand on voit le rejeton de Jackie Sardou ou celui de Delon et Nico).

Enfin, imaginons que certains embryons héritent de la conscience humaine…Bonjour les dégâts !!! Grosses dépressions, skyzophrènie, ben oui, en imaginant un peu le résultat, ce serait compréhensible : Pour l’instant, ils parlent de mélanger embryons de vache avec humain. De quoi rendre fou !!!!
Je sais pas vers quoi on se dirige, mais là, c’est quand même un peu fort...
Je comprends mieux pourquoi Sarko veut faire sa loi de merde qui permettrait de juger et de condamner les « fous » à la même enseigne que les autres... C’est en prévision de ça...
Eheheheheheheheh.
Non mais sans déconner, l’imagination peut aller bon train, le dopage dans le sport, ce sera devenu ringard : ils accoupleront des humains avec des taureaux pour le rugby par exemple, si cher à notre président.
Déjà que la chirurgie esthétique me débectait... aie aie aie.
Non, franchement, il se décide de drôles de choses au dessus de nos têtes, sans que l’on puisse rien n’y faire…et c’est pas joli joli!!!

En tous les cas désormais, il faudra compter avec eux. Révisez votre mythologie grecque les Amis, sinon, vous allez être largués !!!!!!!!

Signé : Mlle Caleuleu mi femme -mi de pain !!!

Super Nova






























Jean-François Bizot (1944-2007)
Parceque bon, entre Actuel et Radio Nova, on peut dire que Choubidouba était comme une sorte de descendance indirecte, comme un lointain cousin.

10 septembre 2007

J-19!

Bon, les Aminches, juste pour vous rappeller qu'il ne reste que 19 jours avant l'extinction des feux et ainsi envoyer votre dernière chronique.
J'estime que pour Mr Tieum c'est fait, reste donc Messieurs Kali, Manu, Kaplan, Cool, Choubi et Mlle Caleuleu.
Courage.

27 août 2007

un peu de connerie ...pour la fin



je ne peux pas vous quitter sur max boublil, ce serait indécent!
Ainsi,comme michel serrault, choubidouba n'aura pas résisté a ce terrible été 2007; on pourra rajouter à cette liste :le beau temps, ingmar bergman, guy roux à la tête de lens, les fesses du petit énis et ...le PS
Mais bon c'est pas grave, notre bon président veille sur nous et notre livret A
alors faut que ca groove !!!!

un peu de tendresse ...pour la fin



bon c'est pas du audiard, et certains connaîtront sans doute, mais c'est une dédicace spéciale pour le cool (héhéhé) !

21 août 2007

Something moves me

parce que tout passe et que rien ne reste jamais, que le bonheur furtif d'un souvenir...



C'était pas du Beethov' non plus.

Pasque on va pas pleurer sur Choubidouba tout de même, c'était top, voir classe, limite grand, mais bon, c'était quand même pas...
Bref tout est expliqué là-dedans.

05 août 2007

Choubidouba est bientôt mort...Vive Choubidouba!

Aminches, Aminches!
C'est officiel, la revue tranquille disparaitra le 29 septembre de cette année, soit le jour anniversaire de sa création. Un an. C'est bien suffisant.
Mieux vaut arrêter l'aventure avant d'assister à une déchéance désagréable. Voir médiocre. Mot qui n'a jamais eu sa place dans le petit monde choubidoubien.
Ainsi, pour célebrer ces joyeuses funérailles, la rédaction réclame un dernier post de la part de chaque collaborateur.
Vous avez jusqu'au 28, donc.
Le 29, pfff, thank you la Cinq!
Chers Choubidoubiens, merci et à bientôt peut-être pour de nouvelles aventures.


23 juillet 2007

Le Clip de la Semaine # 37

Tristan - "Bonne Bonne Humeur Ce Matin" (1988)

17 juillet 2007

Le Breakdance du Siècle.

Il me reste quize minutes à attendre. Le train a un peu de retard. Des souvenirs plein la tête, rires spontanés, liberté, permission assurée. Nous étions , durant deux jours, indestructibles, le sourire aux levres, prets à conquérir Hiphop-ville : la ville des graffeurs breakers, la ville des grosses caisses qui resonnent à même la peau. Devant le bar de l'hotel, nous étions à l'affut du moindre signe distinctif, une bière à la main. La rumeur voulait qu'un découpeur trainait dans le coin, trainant son flot lyristique derrière lui. Je relève la tête. Plus que cinq minutes. Le train ne va pas tarder. Ou en étais-je ? Ah oui. Le découpeur était le genre de gars qui comprenait les mots, le sens réel d'une virgule ou l'importance du silence. Un vrai dieu du hiphop. DJ Embrouille. Il trainait depuis des années dans la pénombre des ruelle mortes, fréquentait le bar du ptit Gégé afin de parfaire son flot West-Cost et de préparer... le BreakDance du Siecle.

14 juillet 2007

Le Clip de la Semaine # 36

Beastie Boys - "3 MC's & 1 DJ" (1998)

03 juillet 2007

Le Clip de la Semaine # 35

Roy Budd - "Get Carter Theme" (1971)

30 juin 2007

Mon ami

Elle a un corps de rêve m'as tu dit. Quel dommage. Mon ami, tu étais si beau le coeur en peine. Et tu ne l'a jamais su. Aujourd'hui, ça se voit, tu vas mieux. Tu es redevenu l'homme arrogant d'avant. Tu me parles de formes, tu me parles de baise, tu me parles d'argent. Oui, tu vas mieux et tu as le sourire, mais tu m'ennuies. C'est comme ça, t'y peux rien. J'aimais te savoir observateur d'un monde que tu ne comprends pas. A l'écoute . J'aimais la naïveté qui transpirait à chacun de tes mots. Sans le sou, sans amour, en quête d'une vérité dissimulée. Aujourd'hui, tu as cru être monté au podium, les bras tendu, la coupe du monde entre les mains mais tu es devenu commun. Ah ça oui, il est joli ton nouveau téléphone, superbe ton écran plat, t'es allé au resto 3 fois cette semaine et tu te fais 2000 euros net par mois ? Génial. Arrête tout de suite, tu m'ennuies. J'te foutrais bien une calotte pour la peine. Comme les gosses au collège qui crachent dans la cour et qui font des flaques. Dégueulasse. Mon ami, ouvre les yeux. Souviens toi du bac. C'était le début de l'année , Julie venait de te quitter. Le dialogue entre nous était simple, sans fioritures et tes idéaux étaient différents, je me souviens, tu voulais être guitariste. Puis Anne Gaëlle est entrée dans ta vie. Ce jour là, mon ami, je ne t'ai plus reconnu. Oui. Normal ! m'avait - on expliqué à l'époque. Evident. Mais au point de perdre l'essence même de ce qui te caractérisait ? D'un grand naïf prêt à tout pour faire rire ses potes, tu était devenu une image aux dents longues pour lui plaire. Quelle connerie ! Les femmes t'ont toujours fait cet effet. Je m'étais accommodé au fait d'être ignoré quand tu étais heureux. Aujourd'hui, je n'en peux plus car cela va recommencer. Je veux laver tout cela. J'ai trop souffert. Aujourd'hui, au risque de te perdre, je te le dis, je ne ferais plus semblant.

27 juin 2007

BON ANNIVERSAIRE CHOUBI !!!!

voici une vidéo du maître, en train de chanter une de ses plus belles chansons qu'il avait offerte au Buffalo Springfield: Mr Soul.

c'est pour toi Choubi...



25 juin 2007

La grosse classe!

Chemical Brothers - "Out Of Control" (1999)